Les deux guerriers s'approchèrent lentement des différentes forces qui semblaient s'être arrêtées au même endroit. Jilji resta un moment immobilisé sur place, interdit par ce que le scouter lui indiquait :
- La... la... la force de 1 208... elle a... elle a augmenté d'un seul coup et elle est passée à 4 765 et celle de 451 a disparu au même moment...
Le saïyen fut intrigué, ainsi cette créature pouvait modifier sa force à ses souhaits ? Particularité intéressante qui méritait explication. Peut-être pourraient-ils le capturer vivant pour en savoir plus. Persitz se rappela aussi de la force de son sous-fifre qui n'atteignait même pas de 2 000 de K.I . Il allait devoir se salir les mains.
- Intriguant. Et si une des forces a disparu c'est qu'il y a combat. Dépêchons-nous et cesse de t'arrêter en route, cette manie commence à m'agacer sérieusement.
Le terrien ne broncha pas et suivit le saïyen, ils arrivèrent assez rapidement à proximité des combattants. On ne lui avait pas menti en parlant d'hommes-insectes. Plutôt moitié lézards, moitié insectes aux yeux du saïyen. Deux petites antennes blanches au-dessus du crâne, des yeux oranges globuleux sur le haut du visage et... Ils portaient des épées à la ceinture. Voilà une particularité étrange. Des épées, et bien il verrait ce dont étaient capables ces faibles avec une épée dans les mains face à la toute puissance saïyenne. Les arliens ne repérèrent pas Persitz, ni Jilji, les deux guerriers observaient la scène depuis la hauteur d'une dune de sable et de débris métalliques. En contrebas un corps inanimé gisait devant un arlien immense comparé aux deux autres. Celui à terre était sans aucun doute être mort et avait du être la force de 451. Le géant lança aux deux autres qui semblaient se préparer à se défendre :
- Le Roi Mojil vous demande pour la dernière fois la terre et l'eau. Vous n'êtes plus que deux. Ralliez-vous au Roi ou vous mourrez comme votre ami.
Les deux arliens hésitèrent, Jilji semblait jubiler derrière la dune de sable. Ils finirent par dire en chœur, conscients qu'ils n'étaient pas de poids à faire face :
- Nous acceptons la demande du Roi Mojil et nous le servirons loyalement. Nous lui donnerons la terre et l'eau.
Sans rien en dire au terrien, le saïyen déboula d'un bond en contrebas, suivit rapidement par Jilji dont le scouter émettait un "bip" régulier. Les arliens semblèrent estomaqués par cette intervention surprisent, d'autant plus qu'ils n'avaient sans doute jamais vu des étrangers de la sorte. Le grand arlien rejoignit d'un pas assuré les deux arliens qui venaient de jurer allégeance à son roi et déclara :
- Au nom du Roi Mojil je demande des explications de votre présence sur ces terres, vous n'avez rien à faire ici à moins de venir remettre votre soumission militaire. Dans ce cas je suis la personne toute indiquée pour...
Le terrien coupa le grand sac de viande d'insecte en déclarant comme son scouter émettait désormais un signal plus grave et plus espacé :
- Le grand est repassé à 1 208... Maître. Ce genre de modifications de K.I semble s'affirmer... Je n'avais jamais vu quelque chose de pareil...
Le saïyen ne répondit pas et le grand jeta un regard noir vers le terrien en reprenant la parole d'un ton agressif :
- Que venez-vous faire ici ? L'armé du Roi Mojil terrassera sans problèmes deux créatures fragiles dans votre...
La boule de K.I du saïyen fut encaissé par le gros mais celui-ci sembla vaciller sur ses lourdes jambes, incapable de continue à parler et presque haletant. Les deux autres arliens considérèrent avec étonnement le saïyen. La créature de leur race aurait pu les anéantir et voilà qu'un étranger la mettait en difficulté d'un seul coup.
- Je suis Persitz. Ces terres sont désormais miennes et votre Roi ne vivra plus ou sera soumis d'ici à ce que le soleil se couche sur cette planète. Si vous souhaitez vivre, partez et répandez la parole que la planète a un nouveau roi et que son nom est Persitz. Que tout arlien qui refusera mon autorité sera tué de mes mains.
Les deux petits arliens s'envolèrent et s'enfuirent sans demander leur reste, allant propager sans aucun doute la rumeur que deux terribles étrangers venaient conquérir la planète. Très bien. Ils allaient pouvoir passer au gros. Le saïyen avait senti d'avance que lui ne fuirait pas et n'abandonnerait pas. Trop attaché à sa bonne place auprès de son Roi sans aucun doute. Le saïyen lança au terrien, voyant que l'arlien attendait en position de combat :
- Donne moi le scouter et occupe-toi de lui. N'oublie surtout pas ce que je t'ai dis pendant le voyage.
C'est ce qui fut fait, Persitz récupéra le scouter et vit Jilji s'élancer contre le géant. En une seule seconde la force de l'insecte passa de 1 208 à 1 753. Jilji avait compris et Persitz n'usa pas sa salive à lui expliquer quelque chose qu'il savait très bien.