A peine eut-il poser ses pieds sur le sol qu'Eckwan entra dans le centre de régénération toujours suivi par sa seconde qui ne proférait pas un son. Il se trouvait dans un sorte d'accueil, des portes conduisaient dans différentes salles contenant des dizaines de modules dans lesquels on baignait les blessés dans un liquide de régénération capable de soigner presque toutes les blessures en un temps record. Le guerrier se dirigea droit vers le scientifique à peau violette qui n'était pas un Saïyan. Celui-ci commença :
- Bonjour. Venez vous pour des soins ? Un test de force ?
- Je viens pour savoir si vous avez soigné un Saïyan il y a un mois de cela, il de...
L'autre le coupa et poursuivi d'un ton professionnel :
- Nous soignons des Saïyans presque tous les jours, mon cher. De toute façon nous ne divulguons pas d'informations concernant nos patients, hormis sur ordre du roi Végéta. Veuillez partir à présent.
Le Saïyan ne se démonta pas, il approcha du scientifique et déclara d'un ton froid :
- Vous allez répondre à ma question. Avez vous soigné un Saïyan du nom de Persitz il y a environ un mois. Il était mal en point et amené ici par des soldats du roi Végéta. Il devait avoisiner les cinq milles ou six milles K.I. Répondez ou vous mourrez.
Le scientifique béa devant ces paroles, il appuya sur un bouton sur l'ordinateur qui se trouvait dans la pièce. Une alarme s'activa, trois Saïyans en uniforme de soldat arrivèrent dans la salle par une porte. Eckwan se débarrassa des trois rapidement en leur tordant le cou. Le guerrier se retourna vers le scientifique violet qui reculait de peur, les genoux tremblant. Il finit par bégayer :
- Si... Si vous parlez de... du cinglé aux cheveux dressés sur la tête qui a démoli mon mur pour sortir... et qui a refusé l'offre de notre bon roi Végéta. Alors oui... oui... nous l'avons soigné.
Le Roi de Polaris se retourna brusquement, il avait eu ce qu'il voulait. Alors qu'il s'apprêtait à partir, le scientifique l'interpella :
- Vous avez battu ces soldats si facilement. Votre crime peut être pardonné si vous rejoignez la garde du roi Végéta. Une force telle que la vôtre les intéresserait sûrement. Et en suivant l'entraînement spécial vous deviendriez encore plus fort.
Eckwan eut un rire sec et sans se retourner il répondit en sortant du centre de régénération :
- Végéta n'est qu'un minable, comme tous les autres Saïyans. Et de toute façon, vous avez déjà vu un Roi qui s'agenouille devant un autre roi ? Moi pas.
Abasourdi, le scientifique à peau violette regarda les deux Saïyans s'envoler par la porte du centre.
FIN